Le secteur associatif entre turbulences et résistance – Etude de Recherches et Solidarités – 20 septembre 2018

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    Même si la proportion de salariés du secteur associatif est stable par rapport au secteur privé (9,7% des emplois), pour «la première fois, le nombre d’association en activité n’a pas progressé en 2017, se situant aux environs de 1,3 million» et sur le plan de l’emploi le secteur marque le pas. Les deux secteurs en tête des créations d’association sont la culture (24%), le sport (17,4%) puis les loisirs (8,1%).

    D’après l’INSEE, 86 à 88% des associations ne fonctionnent qu’avec des bénévoles. Mais pour les associations employeurs, le bénévolat reste essentiel dans 12 à 14% des cas.

    Du côté de l’emploi associatif salarié, justement, l’étude note une légère diminution depuis 2011 des effectifs salariés (1,8 million de salariés), alors que le secteur privé est en légère augmentation (0,9%). La salaire annuel moyen a progressé de 9% environ sur les 6 dernières années.

    L’emploi associatif est peu présent dans certains secteurs par rapport à l’emploi privé (recherche, 5,1% et hébergement, 7,7%). En revanche, les associations sont quasiment les seuls acteurs dans l’aide par le travail (94%) ou l’accueil et l’accompagnement sans hébergement d’enfants et adolescents (95%). Dans d’autres secteurs, l’emploi associatif est majoritaire: enseignement privé, sport, hébergement médico-social, social. Les voyages, la restauration et le secteur culturel ont connu les plus fortes de baisse d’effectif salarié. Et c’est dans la culture (10,2%) et les loisirs (8,1%) que le taux de disparition d’association employeur est le pus fort.

    Même si l’inquiétude sur les ressources bénévoles est en baisse parmi les dirigeants d’association, elle est toujours en tête de leurs préoccupations, au coude à coude avec la situation financière.

    En dépit de la suppression de nombreux contrats aidés, le secteur associatif ne se décourage pas et est toujours porteurs d’initiatives.

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